Devant une offre toujours plus prolifique, il est bien difficile de trouver le microphone qu’il vous faut. Pour voir aider à y voir plus clair, voici un petit comparatif sur une sélection de onze dynamiques.
Le podcast et le streaming, nouveaux El Dorados des médias audio, ont le vent en poupe depuis quelques années. Et s’ils peuvent se présenter sous différentes formes, ces deux nouveaux supports possèdent un atout de taille : ils sont basés principalement et essentiellement sur la voix. Ainsi, pas besoin d’un arsenal gigantesque en matériel ni d’une débauche de moyens financiers. Un simple micro suffira amplement à l’enregistrement de vos émissions. Il en sera même votre pièce maitresse.
Le podcast et le streaming, nouveaux El Dorados des médias audio, ont le vent en poupe depuis quelques années. Et s’ils peuvent se présenter sous différentes formes, ces deux nouveaux supports possèdent un atout de taille : ils sont basés principalement et essentiellement sur la voix. Ainsi, pas besoin d’un arsenal gigantesque en matériel ni d’une débauche de moyens financiers. Un simple micro suffira amplement à l’enregistrement de vos émissions. Il en sera même votre pièce maitresse.
Mais pourquoi uniquement des dynamiques ?
La question mérite d’être posée. En effet, pourquoi aucun statique ou autre micro à lampes ? Les raisons en sont multiples.
Tout d’abord, pour une question d’acoustique. Rares sont les podcasts ou les vidéos de streaming enregistrés en studio. Bien au contraire. Nombre d’entre eux sont réalisés « à la maison » ou dans un bureau avec une acoustique assez variable et souvent non travaillée. Les micros statiques (ou à lampes) sont des microphones au rendu splendide mais à la sensibilité très grande. Utilisés dans de telles conditions, ils risquent (quoiqu’ils sublimeront effectivement votre voix) de surtout faire ressortir le son de votre pièce, sa réverbération et tous les bruits extérieurs (circulation, voisinage etc.). Ce qui, in fine, dégradera irrémédiablement la qualité de vos enregistrements.
Les dynamiques, de par leurs caractéristiques, amoindrissent tous ces potentiels problèmes. Leur sensibilité est moins grande, leur courbe de fréquences moins étendue. Ce qui devrait paraître un défaut en devient une qualité. Ils sont parfaitement adaptés à la prise de voix, d’autant plus dans des conditions « home-studistes ». A contrario des statiques, ils sont également bien moins sensibles au buzz et autres interférences magnétiques et en contournant tous ces désagréments, en deviennent un outil indispensable.
Enfin, la dernière explication vient du tarif. Les micros dynamiques offrent un rapport qualité/prix bien plus attrayant que les statiques. A l’image d’un Sm57, même des micros au prix minime peuvent apporter une qualité professionnelle. Pour ce comparatif, la gamme de prix ne s’étend pas au-dessus des 700€, un déjà bien bel investissement mais bien moindre comparé à un U87 ou tout autre micro à large membrane.
Afin de rester au plus près des conditions d’un enregistrement de podcast (ou streaming), sachez que les prises de sons ne furent pas effectuées en studio d’enregistrement professionnel mais « en condition ». A savoir : dans un appartement parisien, dans une chambre non traitée, avec juste un ordinateur portable, un casque et une petite interface Universal Audio Apollo Twin X. Une bonne façon de vérifier réellement in situ comment réagissaient ces différents microphones face aux différents problèmes sus-cités.
Source : audiofanzine