Nous vous parlions il y a quelques mois du matelas et de son évolution au cours des siècles. Indissociable de ce dernier, l’oreiller aussi revient de loin.
Petite chronologie
On retrouve les premières traces de l’oreiller dans les civilisations de la Mésopotamie vers 7000 avant J.C.. Son usage était alors avant tout réservé à une certaine caste et servait principalement à soigner les problèmes de cou et à éloigner la tête des insectes durant la nuit. En Égypte, des oreillers en bois ou en pierre (pas très confortables donc) ont été retrouvés dans les tombeaux. Ils servaient par ailleurs à renforcer la vigueur du corps, à faciliter la circulation du sang et à éloigner les mauvais esprits.
En Europe, les Romains et les Grecs rembourraient leurs oreillers avec des roseaux, de la paille ou des plumes. En Chine, les oreillers étaient confectionnés à l’aide de bambou, de jade, de porcelaine, de bois et de bronze. Leur usage remonte à la dynastie Sui. La production de masse remontant quant à elle à la Dynastie Tang, entre 618 et 907.
Les oreillers modernes
De nos jours, l’oreiller est bien entendu avant tout confortable. Des matières comme le coton ou le lin sont privilégiées, s’agissant des oreillers rembourrés à l’aide de plumes véritables. Plus globalement, on distingue trois principaux types de rembourrage, soit le rembourrage animal (plumes et duvet), végétal (écales de sarrasin au Japon ou en Corée du Sud, par exemple) et synthétique. C’est d’ailleurs dans cette dernière catégorie que si situent les plus plus grandes innovations, comme les oreillers ergonomiques, à mémoire de forme (garnis de mousse viscoélastique), qui épousent parfaitement la forme de la nuque. Sachez qu’il existe aussi des oreillers pour les personnes souffrant de stress.
Source: bloghypnia