Dès 1810, Angers accueille une nouvelle industrie, celle du parapluie, grâce à des colporteurs venus du Cantal. Vers 1900, les ateliers Lafarge occupent, rue Besnardière, plus de deux cents ouvriers et produisent chaque année 50 000 douzaines de parapluies.
Dans les premières décennies du XIXe siècle, le parapluie se démocratise. Louis-Philippe n’hésite pas à sortir parapluie à la main. Le « pépin » symbolise les vertus domestiques, l’ordre et l’économie. Et bientôt à l’Ouest, Nantes et surtout Angers accueillent une nouvelle industrie, grâce aux colporteurs du Cantal… Ils sont présents à Angers dès les années 1810 : ce sont les Terrasse, Ferradou, Dauché, marchands de parapluies rues Bourgeoise, de la Tannerie et Saint-Laud.
En août 1836, Jean Sarret, né à Marmanhac (Cantal), marchand de parapluies à Angers depuis vingt mois, épouse Françoise Terrasse. C’est l’origine de maison Sarret-Terrasse, rue Boisnet, sous l’enseigne de la Parasolerie Française.
50 000 douzaines de parapluies chaque année
Son frère jumeau Pierre, marchand de parapluies demeurant à Marmanhac, s’établit lui aussi à Angers, rue Chaussée-Saint-Pierre vers 1840, puis monte une fabrique de parapluies rue Boisnet vers 1855. En 1882, son gendre Édouard Lafarge – également originaire du Cantal.
Source: ouestfrance