A l’origine, le béret est une sorte de pèlerine couvrant la tête et les épaules des soldats romains qui occupent la vallée d’Aspe, en Béarn.
Les romains partis, l’idée est conservée par les habitants mais adaptée aux ressources locales et simplifiée pour ne conserver que le couvre-chef.
Les bergers béarnais des vallées d’Aspe et d’Ossau se sont donc mis à tricoter des bérets, pour eux puis pour leurs voisins Basques, Gascons et Landais.
Les basques constatent les étonnantes qualités de la laine de leurs brebis, une fois foulée par l’usage et les intempéries. Ceci lui confère une douceur et une résistance incomparables.
Ce sont les marins Basques qui se sont chargés de la diffusion de notre héros vers l’Espagne bien sûr, puis vers l’Amérique.
Napoléon III, grand amateur de cette région de France,vient séjourner à Biarritz pour surveiller la construction du palais qu’il fait construire pour son épouse l’impératrice Eugénie. N’y voyant que des têtes coiffées du béret, l’empereur pense que les Basques en sont les inventeurs et les fabricants. « Béret Basque » tombe tout naturellement de ses lèvres. Les chroniqueurs des gazettes de l’époque n’osant pas relever l’impériale bourde, cette appellation tombe dans le langage courant.
Dans chaque province du Pays Basque, le diamètre extérieur est appelé plateau. Cette mesure, variable et exprimée en pouces, donne à chaque province son identité.
Au fil du temps et des conflits, le béret est adopté par différentes nations et corps d’armées : parachutistes, tankistes, aviateurs, légionnaires, etc.
Le béret s’est aussi posé sur des têtes sportives.