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HISTOIRE DES BIJOUX EN CHEVEUX

L’engouement tout aristocratique pour les bijoux tissés de cheveux est brutalement interrompu par la Révolution qui libère cette classe de ses préoccupations capillaires. Au XIXe siècle, la mode se répand dans une bourgeoisie aussi pieuse que prude. Le tissage des cheveux devient l’art humble et méticuleux des jeunes filles exemplaires.

Auprès de toi toujours

Au XIXe siècle, l’art des objets en cheveux tissés n’est plus de toute jeunesse. Déjà le XIIIe siècle français s’y adonnait avant que cette mode discrète et touchante n’explose au tournant du XIXe siècle. Cet engouement n’est alors pas un fait isolé et coïncide pleinement avec le mouvement romantique qui oppose à la raison la fougue des élans passionnés et des sentiments les plus tumultueux. Mélancolie et besoin impérieux de beauté, langueur désespérée de l’être aimé (bien qu’il se soit seulement absenté 5 minutes pour acheter du pain), cette palette d’émotions à fleur de peau est l’occasion d’exacerber ses sentiments. Il s’agit d’implorer ou d’offrir, dans des envolées que l’on souhaite emphatiques, des preuves d’amour éternel au cas où l’être aimé disparaîtrait subitement ou de cruelle manière, ce qui s’était régulièrement vu à la fin de XVIIIe siècle.

Avant que le romantisme ne s’en empare, la pratique était pourtant bien ancrée dans une société bourgeoise et aristocratique aisée. En 1674 déjà, l’article 58 des statuts accordés aux barbiers-perruquiers concédait à cette corporation le monopole des « ouvrages en cheveux tant pour hommes que pour femmes ». Vers la fin du XVIIIe siècle, cette industrie avait même élu domicile dans le quartier du Palais-Royal – quartier qui n’avait plus de royal que le nom puisqu’il regroupait dans ses galeries des commerces, théâtres et restaurants, lieux de jeux et de prostitution. Un lieu chaudement recommandé dans les guides touristiques de l’époque.

Le caractère imputrescible du cheveu fait de lui un matériau frayant avec l’immortalité, ravivant par sa présence même le souvenir d’un être aimé aujourd’hui disparu.

Depuis son invention, le bijou en cheveux témoigne d’un attachement, d’une marque profonde d’affection réciproque, de la part de celui qui le porte comme de la part de celui qui l’offre. Des catalogues de motifs permettaient de tisser les cheveux de manière à en faire des parures délicates. Au XIXe siècle, il existe toujours de dévoués professionnels qui s’acquittent humblement de cette tâche pour peu qu’on la leur confie contre une somme d’argent. Cependant, la société bourgeoise, avare de dépenses inutiles et frivoles, trouve dans sa progéniture féminine de patientes et dociles ouvrières ne réclamant pas de rétribution monétaire et se contentant (semble-t-il) de compliments aussi peu spontanés qu’ils étaient fats.

Source : marielle brie

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