La pandémie est partie de la Chine vers les autres pays du globe où elle continue de créer de très graves problèmes au fil des semaines. Les médias nous en parlent tous les jours, du matin au soir, ambiance pénible et anxiogène. Le confinement en France va vers sa 8 semaine, intenable de voir l’économie du pays se désagréger ….
Boire du thé peut détendre, soulager l’angoisse, vous changer les idées, vous apporter plein de bienfaits, mais pourra-t-on trouver les tasses si prisées des premières récoltes en ce printemps chaotique 2020 ?
Voilà quelques informations en provenance des certains pays producteurs :
*en Chine la récolte des thés du printemps a commencé dans des conditions difficiles vers le 20 mars, parfois avec l’aide de l’armée ; de plus on nous dit qu’il y a eu un moment de grand froid avec des gelées les 26 et 27 mars, qui ont brûlé les bourgeons dans certaines régions, Henan, Hubei, Jiangsu, Anhui et Zhejiang, ce qui va se traduire par une réduction des volumes des thés premium ;
mais le plus grand problème vient des restrictions de la circulation, qui empêchent les travailleurs migrants de se rendre dans les provinces de collecte et qui freinent considérablement les ventes à l’exportations ;
*au Darjeeling le confinement à partir de 20 mars qui a été décrété par le Gouvernement Indien est intervenu en plein début du First Flush, ce qui va certainement impacter les volumes de cette récolte, la plus précieuse de l’année ;
*dans les autres régions de l’Inde, ces 3 semaines de confinement ont généré de nombreux problèmes dans les plantations et les transports et au niveau des ventes aux enchères, on craint donc de perdre beaucoup d’argent et aussi des marchés ; même que l’agriculture a été relaxée du confinement à partir du 20 avril, ces 4 semaines de « no go et lockdown » auront de conséquences très néfastes sur l’économie du thé de l’Inde, 2e producteur mondial.
Source: nouvelle presse du thé