« Burna Boy participera au festival We Love Green 2024 avec Hamza, Shay, Justice et Kaytranada »
We Love Green 2024 réserve de belles surprises ! En décembre 2023, l’équipe du festival parisien a annoncé les premiers artistes de l’édition à venir, du 31 mai au 2 juin. Parmi eux, la célèbre SZA, le duo Justice avec leur nouvel album, ainsi que d’autres artistes comme Shay, Hamza et Kaytranada. Et maintenant, le vendredi 16 février, une nouvelle star se joint à eux : Burna Boy. Il se produira le 31 mai au bois de Vincennes.
En dix ans, Burna Boy, un chanteur et compositeur nigérian âgé de 32 ans, est devenu très influent dans la musique afro-fusion. Il mélange différents styles musicaux comme l’afrobeat, le dancehall, le reggae, le hip-hop et le R’n’B. Inspiré par Fela Kuti, il transmet des messages importants sur la culture africaine à travers sa musique. Ses chansons ont été enrichies par des collaborations avec des artistes comme Beyoncé, Jorja Smith et Drake, ce qui a attiré plus de personnes vers sa musique.
En 2019, il a donné un concert à L’Olympia, et cette fois-ci, il a joué à Paris La Défense Arena le 20 mai. La salle peut accueillir près de 40 000 personnes. Cela montre que les Français aiment vraiment l’artiste qui a chanté « Like to Party » en 2012. Il était là pour promouvoir son sixième album, Love Damini, sorti l’an dernier, lors de sa tournée Love Damini Stadium Tour.
Et ça a vraiment été super.
Avant le concert, un DJ a joué des chansons populaires de Rihanna, Jay-Z et Kanye West pour mettre l’ambiance. Ensuite, Nile Rodgers, un célèbre musicien américain, a commencé le spectacle en jouant « Good Times », une chanson de disco-funk très connue, qui a vraiment excité le public. C’était le début d’un spectacle incroyable de plus de deux heures avec Burna Boy.
Burna Boy est monté sur scène vers 21h20, sous les cris joyeux des fans et les lumières colorées des bracelets distribués à l’entrée. Il portait une tenue noire très originale conçue par Robert Wun. Le décor du spectacle était sur le thème du cirque, avec un manège au centre, des danseuses de pole dance, des choristes et des musiciens impeccables. Mention spéciale pour le saxophoniste, qui était vraiment incroyable.
Le public était vraiment très content. Burna Boy a donné le meilleur de lui-même, en chantant à merveille même quand il y avait des problèmes de micro, et en dansant de manière super cool. Il a chanté plein de ses chansons populaires comme Common Person, Onyeka et Last Last. Le moment le plus excitant du spectacle, c’était quand la chanteuse Jorja Smith est montée sur scène pour chanter avec lui leur chanson Be Honest. Ils étaient super heureux d’être là, et le public était aussi très enthousiaste.
« Burna Boy vient en spectacle au Centre Bell pour partager la musique africaine »
C’était un moment historique : mercredi soir, pour la première fois, un musicien africain a rempli la plus grande salle de concert de Montréal, le Centre Bell. Avec le concert de jeudi soir en plus, Burna Boy du Nigeria a chanté devant au moins 25 000 personnes, montrant son propre succès ainsi que celui de la musique afrobeat qui devient populaire partout dans le monde, comme la musique de Taylor Swift, Beyoncé et Bad Bunny. Et en plus, Burna Boy a donné une performance incroyable !
Même s’il est arrivé un peu en retard sur scène, Burna Boy a su se rattraper en captivant la foule avec près de deux heures de musique. Deux ans après avoir impressionné tout le monde aux côtés de Future lors de la première journée d’Osheaga, il a de nouveau conquis le public avec son énergie et son charisme, en interprétant une trentaine de chansons.
Le public connaissait toutes les chansons par cœur, et Burna Boy aimait ça. Pendant le spectacle, il pouvait arrêter la musique et chanter seul, sachant que les fans chanteraient avec lui. Il chantait avec une voix douce et vibrante.
C’était remarquable de voir Burna Boy se produire sans utiliser de bandes préenregistrées, surtout dans un monde où beaucoup d’artistes de rap et de pop le font. C’était différent de la performance de Madonna le mois dernier au même endroit, où certains reprochaient l’utilisation de ces enregistrements. C’était rafraîchissant de voir un chanteur comme Burna Boy avec un orchestre qui jouait si bien.
C’était comme une grande fanfare sur scène avec Burna Boy. Il y avait au moins 13 personnes, y compris des musiciens de cuivres, des choristes, un batteur et un percussionniste. À un moment, un quatuor à cordes est même venu jouer avec eux. Plus tard, cinq percussionnistes les ont rejoints pour un moment « acoustique » où la musique africaine était vraiment mise en valeur grâce aux tambours et aux voix des chanteurs et des choristes.
Burna Boy mélange les rythmes traditionnels de son pays avec la musique moderne qui l’inspire, comme le dancehall jamaïcain, le funk, le R&B et même le hip-hop et le funk américain sur son dernier album. Son décor de scène rappelle un coin de rue de New York, avec une ambiance authentique. Il a démarré le concert avec des chansons de son dernier album, puis a enchaîné avec des hits comme Gbona. Son style d’afrobeat moderne est plus court et centré sur des refrains pop, avec des couplets rappés. Il a su captiver le public avec une performance dynamique, alternant entre des chansons dansantes et des ballades romantiques. C’était une soirée historique, Burna Boy écrivant une nouvelle page de l’histoire de la musique africaine.
