Par reproduction sociale, par simple envie d’imiter les copines ou par pure coquetterie : on a toutes eu une bonne raison de se faire percer les oreilles.
La mienne, bien que peu originale au vu de la mode des années 2000, se révela toutefois extrêmement précise et pressante : il me fallait de toute urgence être en mesure de porter des créoles.
Et pas n’importe lesquelles : des créoles très grandes, très fines, très dorées, comme celles de J-Lo, Beyoncé ou encore de Mariah Carey.
J’aurai pu aussi vous dire, comme celle de Sade, Madonna et Queen Latifah, mais ce serait clairement vous mentir sur mes références socio-culturelles de l’époque.
J’avais à l’époque 14 ans et un appareil transparent sur les dents, et j’étais surtout à des années lumières de comprendre le pourquoi du comment de cette tendance qui en réalité, n’était pas seulement l’expression d’un quelconque air du temps, mais, bien au contraire, le fruit d’une histoire civilisationnelle et socio-culturelle toute particulière.
Source : Marieclaire