C’est le vêtement de base du week-end décontracté. Le hoodie, ou chandail à manches longues, ou encore chandail en coton ouaté (à prononcer avec un accent Québécois) est un vêtement essentiel du vestiaire masculin casual. Le bon sweat-shirt à capuche c’est celui qui dispose d’une poche ventrale, d’une capuche profonde et qui est assez ample pour être bien confortable dans toutes les situations. Passons en revue les détails qui font un bon sweat à capuche pour homme.
COMMENT BIEN CHOISIR UN TISSU DE SWEAT À CAPUCHE ?
D’abord, fiez vous à la listes des marques que j’ai répertoriées en fin d’article. Elle sont les meilleures dans leur domaine et font vraiment de bons produits. Ensuite quand vous avez un produit entre les mains, choisissez un coton assez épais et lourd. Il faut qu’entre vos doigts le tissu molletonné qui compose ce sweatshirt soit bien rigide sur l’extérieur, sec, lisse, presque dur. Il doit être tissé très serré en 100% coton. Il peut parfois y avoir une faible proportion de fibres synthétiques qui apportent de la rigidité, mais cela doit rester très limité. C’est exactement le cas du Camber qui est pour moi une référence dans ce domaine. L’intérieur du tissu doit quant à lui être doux, moelleux, qu’il soit en coton gratté ou en bouclettes (comme un tissu éponge). J’ai une préférence pour le coton gratté pour l’hiver car c’est un peu plus chaud et doux que la bouclette. Le top sera de trouver un sweat en tissu « loop wheeled », mais c’est rare et souvent cher.
QU’EST-CE QU’UN SWEATSHIRT « LOOP WHEEL » ?
Si vous portez actuellement un sweat-shirt, vous remarquerez qu’il y a une couture sur chaque flanc. Elle va du creux de votre aisselle jusqu’à votre hanche. Elle permet d’assembler différentes parties de tissus entre elles. Auparavant, cette couture n’était pas présente car les sweat-shirts étaient fabriqués sur des métiers circulaires à mailleuses, appelés « loop wheel », « switzer knit » ou encore « Tsuriami-ki » en japonais. Ce type de machine, brevetée en 1926, fabrique des tubes de molleton et non des rouleaux de tissu plat. Elle produit une seule taille à un rythme très lent d’environ 1 mètre de tissu par heure (voir la vidéo ci-dessous). Ils sont pendus au plafond (et non à plat) et c’est la gravité qui tire le tissu, sans force supplémentaire progressivement au cours du tissage. C’est justement cette lenteur et la faible tension sur la fibre qui fait la qualité du tissage. Cela permet d’avoir un tissage plus dense, un molleton plus doux et un tissu moins déformable dans le temps.
*Précision : il existe des sweats en molleton loopwheel non tubulaire et des molletons non loopwheel tubulaires. Les coutures sur les côtés ne sont pas la seule manière d’identifier ce tissu.
Mais la faible cadence de ces machines a eu raison d’elles. Peu à peu abandonnées dans les années 50 pour des outils plus rapides. Il ne reste aujourd’hui que quelques sociétés dans le monde (entre 2 et 4 à ma connaissance) capables de fabriquer ces molletons. Il y a notamment Kanekichi Industries, Wada Meriayasu et Toky Seni situées au Japon, et Merz B. Schwanen, en Allemagne. Tout cela pour dire que ce type de sweat-shirt est très beau, confortable et surtout bien plus rare et cher. J’ai ajouté plus bas une liste des marques qui proposent ce type de hoodies.
Source : verygoodlord.com